La Chaîne A+ surprend encore avec Jikulumessu
Ceci est l’histoire d’un jeune homme quelconque mais pas si quelconque que cela.
17 ans, brillant élève promis à un avenir tout aussi lumineux. Joël habite avec mère et sœur une modeste demeure dans une petite ville du pays.
Choisi par le sort pour être l’unique témoin d’un meurtre, il est reconnu et retrouvé par les coupables dudit crime qui mettront tout en œuvre pour le faire disparaître.
Injustement accusé de viol, le pauvre Joel disparaît…. pour réapparaître quelques années plus tard.
Cette fois, il est résolu. Il veut se venger, et sa nouvelle fortune l’y aidera certainement. Mais à nouveau le sort contrecarre ses plans. Il est dévoré par les flammes de l’amour lorsqu’il retrouve son amour d’enfance, Jamilah. Désormais, amour et vengeance vont se disputer l’ordre dans ses priorités.
Il y a dans cette histoire de quoi produire une série américaine à succès. Ou encore une telenovela brésilienne.
Mais ce récit ne vient pas de moi. Quelques-uns l’auront reconnu. Il s’agit du synopsis de la série Jikulumessu qui passe sur la chaîne A+.
Cette production est africaine, angolaise. Elle tranche avec les traditionnelles histoires de sorcellerie et de mariage forcé qu’ont l’habitude de nous servir les séries africaines.
Tous les soirs de la semaine, dès 19 heures, l’on prend plaisir à admirer, derrière l’histoire, cette nouvelle version de l’Afrique, moderne, chic, mondaine.
Cette Afrique que nous propose, généralement à travers ses programmes, la chaîne de télévision A+. Taxée à ses débuts d’être la riposte de Canal + face aux chaînes « africaines » en vogue, A+ a su créer sa propre identité.
Ses programmes sont innovants, et vont de l’émission de mode, à la série policière africaine, en passant par des telenovelas telles que Jikulumessu.
En tout cas, merci à A+ pour l’Afrique qui se rapproche plus du monde, pour l’Afrique qui tend de plus en plus à se trouver une place dans la « civilisation de l’universel ». C’est Senghor qui en sera heureux.
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