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Un afterwork pour parler business

Un afterwork pour parler business

Le vendredi 25 octobre, TRUST AFRICA PARTNERS, a organisé la première édition du BUSINESS ROOM, un afterwork de réseautage pour les entrepreneurs.Le vendredi 25 octobre, TRUST AFRICA PARTNERS, a organisé la première édition du BUSINESS ROOM, un afterwork de réseautage pour les entrepreneurs.

Entrepreneurs aguerris, professionnels, et débutants se sont donc réunis à cette occasion au siège de Dream Factory, uns structure étatique d’incubation de startups.

Un panel de personnalités du monde de l’entrepreneuriat a invité les personnes présentes à échanger sur le thème : Quel modèle de croissance inclusive pour l’écosystème entrepreneurial en Côte d’ivoire ?

Ce panel, qui a vu la participation de Mme DIARRA Assetou, Analyste projet chez Agence CI PME (DREAM FACTORY), Monsieur KOUAME Martial, PDG et Fondateur de Panier de la Ménagère. Monsieur MAMUDA Mamadou Fayçal, CEO DE AGROMIL CI, Monsieur Kemaîs GOMUN, Gérant GOLDMAS a exploré d’un bout à l’autre les problèmes courants rencontrés par les entrepreneurs en Côte d’Ivoire.

Les échanges cordiaux entre panélistes et public ont permis ensuite de proposer des solutions à ces problèmes. Ceux-ci ont notamment préconisé que les acteurs de l’écosystème entrepreneurial travaillent en synergie pour faciliter leurs démarches et leur accès aux marchés.

L’on peut retenir que pour aller de l’avant, les entrepreneurs ivoiriens se doivent d’être unis et cultiver la solidarité et l’entraide.

La Business Room dont l’objectif était d’aider à participer au développement et à la promotion de l’entrepreneuriat en Afrique, et d’apporter un plus à notre continent aux vues des difficultés que rencontrent nos entreprises naissantes a donc été une pure réussite.

Enfin, pour rester fidèle à l’esprit de l’afterwork, la soirée s’est terminée par le partage d’une collation.

Vivement la prochaine édition…


Le MAEP attribue un bon point en Gouvernance à la Cote d’Ivoire

 

Le Mécanisme Africain d’Évaluation par les Pairs (CN-MAEP) a procédé à la cérémonie officielle de restitution des travaux d’évaluation externe de la Gouvernance le 24 juillet 2017, à l’auditorium de la Primature à Abidjan.

La cérémonie a eu lieu en présence de M. Kablan Duncan, Vice-président de la République, des Ministres Ally Coulibaly de l’intégration africaine, et Ly Ramata de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, et de plusieurs experts nationaux et internationaux.

Le Mécanisme Africain dévaluation par les pairs est une initiative de l’Union Africaine visant à améliorer la gouvernance en Afrique, en permettant aux populations d’évaluer la gouvernance dans leurs pays respectifs.
En Côte d’Ivoire, la Commission Nationale a mené des enquêtes et des foras sur un échantillon de population pour recueillir son avis global quant à la gouvernance du pays.

M. Mahmoud Khayal, chef de la mission internationale qui est venue superviser cette enquête a félicité la Côté d’Ivoire pour son adhésion à cette initiative, son engagement dans sa réalisation, et sa promptitude à la mettre en oeuvre.

Pour le chef de mission, les différents experts qui se sont penchés sur des thématiques comme la démocratie et gouvernance politique ; la gouvernance économique et le management ; la gouvernance des entreprises et le développement socio-économique ont globalement salué les efforts des dirigeants ivoiriens tout en faisant quelques recommandations.

SEM Kablan Duncan et le Ministre Ally Coulibaly se sont dits honorés de voir la Côte d’Ivoire citée comme exemple et un « Champion du MAEP ». Ils ont félicités la CN-MaEP avec a sa tête de Professeur Bernard KONAN.


Cristian Lay lance son catalogue 2018 à Abidjan

L’entreprise Cristian Lay qui commercialise des milliers de marques espagnoles à travers le monde, a lancé son catalogue 2018.

La cérémonie, pour Cristian Lay Abidjan, s’est déroulée le vendredi 11 mai dernier à l’Hôtel Palm Club de Cocody, à 19 heures.

Devant un parterre d’invités, soigneusement choisis, le Directeur de l’Entreprise à Abidjan,  M. Oumar OUATTARA a présenté les nouveaux produits du catalogue,  et l’incroyable opportunité d’affaires que représente Cristian Lay pour ses partenaires.

M. OUATTARA a ainsi expliqué que tout client, à travers ses achats, pouvait se faire des bénéfices et devenir partenaire de la marque.

D’ailleurs, plusieurs personnes, présentes lors de ce lancement,  ont déclaré avoir été d’abord  séduites par les produits Cristian Lay.

Puis,  les ont proposés à leur entourage avant de devenir aujourd’hui des revendeurs de produits Cristian Lay.  Certaines, tel Mlle SAHORE en ont fait leur activité principale et en vivent.

M. Oumar OUATTARA a donc invité toutes les personnes présentes à utiliser les produits Cristian Lay et se faire des bénéfices par la même occasion.


Lancement du Popo Carnaval, une (re)découverte

Koumassi-Ananas, la mascotte du Popo Carnaval

J’ai assisté hier, au lancement officiel du Popo Carnaval 2018.

Le Popo carnaval de Bonoua, édition 2018, a été officiellement lancé, hier,  eudi 1er février à la bibliothèque nationale à Abidjan lors d’une cérémonie qui a rassemblé les autorités administratives politiques, et coutumières de la ville de Bonoua, entourés dune poignée d’habitants qui ont fait le déplacement.

Bonoua. est une bourgade située à quelques 50 kilomètres au Sud d’Abidjan. La cité accueille chaque année depuis 37ans un événement culturel particulier dénommé le Popo Carnaval.
Le Popo Carnaval est une fête hybride qui marie les traditions ancestrales avec les moeurs héritées de l’occident et de sa civilisation.
En effet, le Popo carnaval est une mutation opérée par les peuples Abouré, ethnie principale de Bonoua, dans leur célébration annuelle de la fête de l’igname.

L’introduction d’un défilé de Chars, de déguisements, dattractions culturelles,et de décors carnvalesques a fait du Carnaval de Bonoua, un lieu de promotion de la culture ivoirienne, et plus particulièrement celle de Bonoua.
L’édition 2018,qui est la 38 ème, aura pour thème : « Stratégie pour un impact durable des arts, dd la culture, le tourisme sur l’économie ivoirienne. »

Au delà de la fête populaire, le Popo Carnaval se veut donc un moyen de réflexion sur l’apport de la culture et du tourisme dans la promotion de l’économie ivoirienne.
Selon Alexis Kadjo,Commissaire Général du Popo Carnaval, Bonoua presenterq cette année encore aux festivaliers ses meilleurs plats, boissons, danses et spectacles durant 2 semaines.

Le Popo Carnaval se tiendra du 2 au 15 avril et j’y serai assurément. J’espère y trouver un ancien, un sage qui saura m’expliquer cette riche et surprenante acculturation qui a réussi à faire de la fête traditionnelle de l’igname,  un carnaval populaire aujourd’hui plus que trentenaire.

Crédit photo: Moi-même .


Côte d’Ivoire: le cimetière des bonnes résolutions

Récemment, un ministre de la république a vu ses propos retranscrits dans la presse. Il est vrai, cela, dit ainsi, n’a rien de particulier.

Il avait seulement dit : «  … Ce sera le premier parc Disney d’Afrique »

Ce sont les propos tenus par Siandou Fofana, ministre ivoirien du Tourisme lors d’une cérémonie de présentation de vœux entre ses collaborateurs et lui le 29 janvier dernier.

Quelques jours plus tard, après que des organes de presse aient quelque peu enquêté sur l’affaire    ( et après que Disney ait  accessoirement démenti vouloir s’implanter à Abidjan, ), Monsieur Fofana se reprenait en précisant ( ?) que le projet n’était point lié à Disney.

Cela aurait pu surprendre, ou provoquer un tollé, ou émouvoir,… gêner peut-être ?

Que nenni !  Chez les Ivoiriens, on est habitués!

Par exemple, le démarrage des travaux du 4ème pont de la ville d’Abidjan devant relier les communes de Yopougon et Plateau avaient été annoncés pour fin 2016.

Fin 2017, le démarrage des travaux a été annoncé  pour 2018, sans justification, et comme si cela n’avait jamais été annoncé auparavant.

Que dire même des nombreux décrets d’interdiction dont o ne sait s’ils sont en vigueur, s’ils sont abrogés. Leur sort n’intéresse pas grand monde.

Nous avons depuis 2012 un décret interdisant de fumer la cigarette dans les lieux publics, mais les maquis et les rues sont de véritables tabagies où rivalisent en prouesses les amateurs de tabac, partageant avec tous, le calumet de la mort.

Il y a aussi ce décret interdisant la commercialisation, la détention, l’utilisation des déchets plastiques pourtant ces sachets sont proposés même par des vendeurs ambulants au nez et à la barbe de tous. Ces derniers ont d’ailleurs le chic de transgresser ainsi une deuxième règle interdisant les vendeurs ambulants et les mendiants sur la voie publique.

Il y a aussi l’interdiction de vendre du pain en dehors des boulangeries, l’interdiction de commercialiser ou d’importer certains produits éclaircissants, la limitation du montant des cautions et avance sur loyer exigés par les bailleurs, etc.

C’est à croire qu’il suffit que de  bonnes résolutions aient pour terrain d’application la Côte d’Ivoire pour qu’elle finisse en vœu pieux, ou  au cimetière ( des décrets et lois)

Il y a donc de quoi craindre pour l’émergence, cette autre résolution portée par notre président, dont la réalisation est attendue pour 2020.

Bref, 2020 n’est plus loin. Croisons les doigts.

 

Crédit photo: pexels.com


Confession d’un blogueur

Punissez-moi, ô lecteurs, car j’ai péché.

J’ai un blog. Je me réclame blogueur. J’appartiens à Abidjan à l’Union Nationale des Blogueurs de Côte d’Ivoire. Mais depuis des lustres, ces quelques pages de données dont je revendique la propriété ne se sont enrichies d’aucun nouveau billet. Et c’est ainsi !

C’est chaque jour que je fouille au fond de moi, que je prospecte dans mes pensées, que je scrute mon entourage en quête d’un sujet, en quête du sujet.

Et c’est chaque fois que, tel un mauvais chasseur, je reviens de ces errements la gibecière efflanquée.

Et pourtant je suis ! Donc je pense (je tente ici de faire celui qui a lu Descartes), j’ai donc des choses que je pourrais dire.

Mais chaque jour, quand vient l’heure de l’écriture, je trouve mes pensées inintéressantes, et je me félicite que cette autocensure prive judicieusement le monde d’un texte fade, insipide et mauvais.

Et à force, de blog, il ne reste (presque) rien.

Mea maxima culpa…

Aujourd’hui, je veux bien apprendre, de nouveau, à prendre soin de ces pages qui m’ont aimé et qui ont porté mes états d’âmes, mes plaintes, mes peines. Je veux faire preuve de libéralité, et rendre hommage à ce livre qui a accepté d’être le mien, tout en gardant (discrètement ?) mes épanchements.

Je veux aussi ne pas trahir tous ces lecteurs occasionnels, qui pour tromper un sombre ennui, se sont retrouvés, au gré de leurs pérégrinations, sur cette page. Ces personnes qui y ont lu un mot et en ont tiré un réconfort… ou une torture.

Je veux aussi saluer ces lecteurs amis, toujours prompts à nous lire et à laisser un commentaire gentil… ou non.

Désormais, je ne veux plus laisser mourir mon blog. Je veux écrire. Pour vous. Pour moi.

Je requiers votre indulgence, et vous prie de bien vouloir me soutenir de vos prières.

Afin que je reste et ne pèche plus,

Par absence.


Le CNLVC veut la fin de la vie chere en Côte d’Ivoire

Le vendredi 14 juillet 2017 a eu lieu à la Primature la cérémonie d’installation des organes de la Commission Nationale de Lutte contre la  Vie Chère. La mise en place de cet organe répond à la volonté des gouvernants ivoiriens de réduire le coût de la vie pour le bien-être des ivoiriens.

En effet, bien des crises et de grognes critiquent la cherté de la vie. C’est sans doute pour cette raison que le premier Ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly a tenu à être présent à cette cérémonie.

La cérémonie a débuté avec le discours du Ministre du Commerce, Souleymane DIARRASSOUBA,, qui a présenté dans le détail les différents organes, les missions et les membres de la CNLVCI.

Prenant la parole à,sa suite, le Premier Ministre a rappelé l’attention et l’importance que son gouvernement et lui-même accordent à la réduction du coût de la vie.

Il s’est félicité du travail abattu et les sacrifices consentis  par les différentes parties prenantes pour la mise en œuvre de la CNLVCI.

Pour finir , il a exhorté Chacun à  apporter sans relâche, avec responsabilité et détermination, sa contribution à l’amélioration continue des revenus et des conditions de vie des populations qui nous font confiance et qui sont en droit d’attendre de nous la pleine satisfaction de leurs besoins essentiels de vie.

Pour rappel, les missions de la CNLVCI sont les suivantes :

  • faire des recommandations au Gouvernement sur les questions relatives à la hausse des prix et à l’approvisionnement du marché en produits de grande consommation en général et les produits de grande nécessité en particulier
  • veiller à la mise en oeuvre effective des mesures prises par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre la Vie Chère
  • assurer une veille permanente sur les prix des produits de grande consommation ainsi que sur la disponibilité des produits sur toute l’étendue du territoire national
  • assurer le suivi du respect des accords signés entre le Gouvernement et les opérateurs économiques dans le cadre de la lutte contre la Vie Chère
  • recueillir les propositions des acteurs des secteurs concernés par la lutte contre la Vie Chère
  • vulgariser les décisions, mesures et actions du gouvernement visant à réduire le coût de la vie.

Espérons que la CNLVCI connaisse un franc succès dans ces missions


Ticket pour Lampedusa

Pendant longtemps, je n’avais rien écrit sur ce blog. L’une des raisons est que je pensais manquer de temps. Je l’ai pensé, je l’ai cru, jusqu’à ce que je vois à la télévision des centaines de jeunes gens, certains trop jeunes, d’autres, plus si jeunes, candidat à la traversée des eaux pour un hypothétique eldorado.

Ces jeunes, porteurs des écueils de tout notre système de républiques copiées sur l’occident, notre lot de civilisations à califourchon sur nos richesses africaines, mais pourtant la tête dans les nuages de l’occident. Cet occident qui nous embrume l’esprit et nous empêche de voir, dans l’ivresse de leurs vins capiteux, et dans l’éclat de leurs paillettes, la mort salée, que nous promet le voyage.

J’ai pour moi l’expérience d’un cousin mien. Mon cher cousin, qui se reconnaitra certainement dans ces lignes, fut candidat au périple libyen, puis candidat à la nouvelle odyssée, séduit par le chant des redoutables sirènes.

Mais je ne l’ai pas connu ainsi. Jeune homme plein d’ambition et de vie, je l’ai connu candidat à la vie. Je l’ai aussi connu candidat au baccalauréat ivoirien, qu’il réussit avec un certain brio. Je l’ai connu candidat à la vie estudiantine. Je l’ai aussi et surtout vu candidat à la réussite.

Mais face au cul-de-sac que semblait être l’Université, à la pauvreté ou le décès des géniteurs, aux responsabilités qui lui incombaient en tant que seul espoir d’une large fratrie, l’appel de la mer lui a paru plus mélodieux.

Nul, s’il n’est atteint de quelque pathologie, ne choisit délibérément la souffrance. Mais c’est bien souvent par ignorance que nos frères, nos sœurs, tentent l’expérience, ballotés entre les prières de leurs familles et les vagues assassines de l’océan.

Ce cousin, peut-être fictif, peut-être réel, tous nous le connaissons. Un frère, un ami, un cousin éloigné, fasciné par l’Europe, et ayant tenté l’expérience. Peut-être est-il mort, peut-être vit-il…

Au-delà des sensibilisations creuses, et des condamnations tardives, chers gouvernants, donnez aux jeunes Africains, l’ENVIE de rester.

J’ai écrit pour Lampé* et pour tous ces jeunes que l’on a dégoûté de la vie.

*Lampedusa


Côte d’Ivoire : Une 3ème République prématurée ?

Abidjan. 08 novembre 2016.

Roulement de tambours. Alassane Ouattara promulgue la nouvelle constitution de son pays.

Promulgation de la nouvelle constitution par A. Ouattara

Quelques semaines plus tôt,

Les chantres et griots péroraient, invectivaient les contempteurs (réels et imaginaires) du régime à l’esprit trop rétrograde. Ils avaient du mal à comprendre ces attardés mentaux qui ne comprenaient pas que ce texte était la panacée qui nous débarrasserait de ce cancer aux multiples métastases qui a rongé dix ans durant la santé de la mère patrie.

Ils avaient rappelé et démontré à l’opinion nationale que la Constitution précédente était infestée de ces germes dont se nourrissait le cancer de notre mère commune. Qui mieux donc qu’Alassane Ouattara et son texte pouvaient nous sortir de nos souffrances ? Référendum au pas course. On hâte encore plus le pas pour les législatives. Il faut que la 3ème République prenne forme, se dote d’institutions fortes. On balaie du revers de la main la grogne qui sourd dans la société. On ferme les yeux sur le taux d’abstention lors du référendum, le faible taux de participation lors des législatives. Bah, on fera avec ceux qui comptent. D’ailleurs, seuls ceux qui comptent les voix comptent. Vite, Allons au Parlement bicaméral, à la Vice-présidence…  Tout va très bien!

Quelques semaines plus tard.

Roulement de Tambours. Crépitement d’armes à feu, murmures bruyants dans les casernes.

Une certaine soldatesque demande à devenir millionnaire. Quelques 8500 bidasses aux bottes éculées,  à l’uniforme défraîchie, mais aux fusils encore fumants font trembler la République nouvelle-née. On s’efforce de croire à une réédition du spectacle des feux d’artifice du 31 décembre dernier, mais c’est plutôt le souvenir des effrayants moments de 2010 qui nous reviennent. La peur renaît.

À leur tour, les fonctionnaires menacent puis entrent en grève. L’Administration est quasiment paralysée. Service minimum.

La Constitution n’ayant pu régler leur problème, on se décide à faire pleuvoir des millions sur  ces soldats aux « revendications légitimes ». Mais cela ne semble pas avoir régler le problème.

Aujourd’hui,

Sur les médias sociaux, l’Ivoirien en est réduit à recouper des informations pour redessiner chaque fois le trajet par lequel il rentrera  à la maison sans risquer de se prendre une balle.

« Tirs nourris à Akouedo, Yakro, Man, Bouaké Riviera, etc » Difficile de faire le tri entre mythomanes et véritables témoins. La télévision nationale reste muette, Alassane Ouattara vers qui, tous les visages se tournent reste une tombe.

Cette nuit encore, on entendait des hélicoptères survoler certains quartiers de  la ville d’Abidjan. Nul ne sait de quoi se fera demain.

C’est à se demander si cette 3ème République nous aura apporté quelque chose d’utile. Elle paraît si fragile, elle qui devait construire des institutions fortes.

Peut-être n’est ce pas sa faute… Peut-être est-elle née prématurément…

Crédit photo: VOA Afrique

Niooz.fr


Africa web Festival 2016: une fin sur note d’espoir

L’Africa Web Festival vient, il y a quelques jours, de fermer ses portes. Le clap de fin a retenti et les lampions se sont éteints, mettant fin à trois jours d’innovations stratégiquement branchées.

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Durant les éditions précédentes, (l’Africa Web Festival en est à sa 3ème ), l’événement avait rassemblé du monde. Mais au fil des jours, les différents publics composés de jeunes enfants des écoles et d’autres curieux se faisaient moins fréquents sur les lieux.
Des fois, certaines conférences se faisaient sans public. D’autres fois encore, l’on était obligé de sommer les enfants massés en « bouche-trous » dans les salles, de faire silence, tant ils étaient peu intéressés par ce qui se disait là.
Puis il y a eu cette 3ème édition.
Durant trois jours, l’on a parlé d’éducation, d’agriculture et de santé.

Ces trois mots, plus que de simples sujets, sonnent comme des maux pour les jeunes des sociétés africaines.

Les États africains peinent à offrir aux jeunes une éducation accessible, et de qualité; aux adultes des facilités pour la construction de richesses à travers l’agriculture; et à tous des soins de santé adéquats.
C’est pourquoi cette édition a systématiquement  intéressé tous ceux qui y sont venus. Cette fois, les participants sont venus par curiosité le premier jour, mais sont ensuite revenus.
L’Africa Web Festival a accouché cette fois d’espoir. Car au milieu de cette pénombre qui annihile tout rêve d’avenir pour les jeunes africains, le numérique est devenu cette voie de sortie qu’ils ont toujours appelé de tous leurs vœux.
J’y ai vu des jeunes proposer des solutions et non des slogans. J’y ai vu des jeunes concevoir et présenter des projets et non des plans d’arnaque. J’y ai vu des jeunes qui entreprennent, qui fondent des start-up et non des mouvements de soutien politique.

awf
Je pense désormais que l’Afrique nouvelle, c’est avec le numérique que nous la réussirons.
Selon moi, la 3ème édition de l’Africa Web Festival devrait donc être baptisée édition de la naissance de l’espoir.